Il n'y a pas de fin

Publié le par Echos Silencieux

Si les silences s'enchaînent
Tel un feu qui se déchaîne
Si les rires se désagrègent
Telle une vie que l'on abrège
Si les enfants se meurent
Telle une âme sans demeure 

C'est là qu'il faut y croire
Comme l'amour des premiers jours
C'est là qu'il faut y voir
Les contours sans les détours
C'est là qu'il faut savoir
Que pour toujours, tu seras ma Tour

Le timonier s'en va au loin
Point trop n'en faut, je ne peux poser l'ancre
Avant la paix, je ferai couler l'encre
Afin que tout ne soit pas vain

Si la distance se rapproche
Moi je dis qu'il faut que l'on s'accroche
Si les pleurs nous emportent
Moi je dis qu'il faut défoncer la porte

Dans les abysses de nos regards
Je saignerai nos cœurs hagards
Afin que souffle un peu l'esprit
De ce jour saint où l'on s'est épris

Je te chercherai au firmament
Pour devenir ton seul artiste
Je dessinerai tes sentiments
Pour te trouver même quand tu es triste
Je nous sauverai des châtiments
Pour t'emmener danser sur la piste
Excommunierai le dernier sacrement
Pour te faire vivre une vie de plus 

Puis lorsque s'écoulera
La dernière seconde d'Éternité 
Je repousserai la fin
Pour enfin tout recommencer

Publié dans Eden

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